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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 20:57
 tonton.jpgQuelques répliques savoureuses des "Tontons flingueurs", juste pour le plaisir. 

Raoul Volfoni (Bernard Blier)

  • "Mais y connaît pas Raoul ce mec ! Y va avoir un réveil pénible, j'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule. Mais maintenant c'est fini, je vais le travailler en férocité, le faire marcher à coup de lattes, à ma pogne je veux le voir ! Et je vous promets qu'il demandera pardon et au garde-à-vous!"
  • "Il a osé me frapper. Il se rend pas compte."
  • "Bougez pas ! Les mains sur la table. Je vous préviens qu'on a la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours."
  • "Mais dis donc, on n'est quand même pas venus pour beurrer les sandwichs ."
  • "Y'a vingt piges, le Mexicain, tout le monde l'aurait donné à cent contre un : flingué à la surprise. Mais c't'homme là, ce qui l'a sauvé, c'est sa psychologie."
  • "Non mais t'as déjà vu ça ? En pleine paix ? Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance et une sévère… Je vais lui montrer qui c'est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon Puzzle. Moi, quand on m'en fait trop je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile !"
  • "Alors, y dort le gros con ? Ben y dormira encore mieux quand il aura pris ça dans la gueule ! Il entendra chanter les anges, le gugusse de Montauban ! Je vais le renvoyer tout droit à la maison mère, au terminus des prétentieux…"
  • "Dis donc, elle est maquée à un jaloux ta nièce ? J'faisais un brin de causette, le genre réservé, tu m'connais : mousse et pampre, voilà tout d'un coup qu'un petit cave est venu me chercher, les gros mots et tout !"
Monsieur Fernand (Lino Ventura)
  • "Trois morts subites en moins d'une demi-heure, ah ça part sévère les droits de succession." 
  • "Ça va changer vite, c'est moi qui vous le dis ; la boîte que je vais lui trouver, va falloir qu'elle y reste, croyez-moi ! Ou sinon, je vais la filer chez les vraies sœurs, les vraies, pension au bagne avec le réveil au clairon et tout le toutim, non mais sans blague !?" 
  • "Patricia, mon petit… je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser… MENUES !"
  • "C'est jamais bon de laisser dormir les créances, et surtout de permettre au petit personnel de rêver." 
  • "Les cons ça ose tout ! C'est même à ça qu'on les reconnaît." 
  • "Quand la protection de l'enfance coïncide avec la crise du personnel, faut plus comprendre, faut prier !"

 Maître Folace (Francis Blanche)

  • "C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases…"
  • "Touche pas au grisbi, salope !"
  • "On a dû arrêter la fabrication, y a des clients qui devenaient aveugles : ça faisait des histoires." 
  • "Le lion est mort, les chacals se disputent l'empire. Enfin, on peut pas demander plus aux frères Volfoni qu'aux fils de Charlemagne." 

 Jean (Robert Dalban)

  • "On vous demande au téléphone, Monsieur Fernand. L'interlocuteur me semble un peu rustique. Le genre agricole, quoi !"

  Paul Volfoni (Jean Lefebvre)

  • "Écoute : on te connaît pas. Mais laisse-nous te dire que tu te prépares des nuits blanches, des migraines, des nervousses brékdones comme on dit de nos jours."
  • "J'te disais que cette démarche ne s'imposait pas. Au fond maintenant, les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d'action. L'époque serait aux tables rondes et à la détente. Hein ? Qu'est ce que t'en penses ?" 

 Antoine Delafoy (Claude Rich)

  • "Monsieur Naudin, vous faites sans doute autorité en matière de bulldozer, de tracteur et caterpillar, mais vos opinions sur la musique moderne et sur l'art en général, je vous conseille de ne les utiliser qu'en suppositoire. Voilà ! Et encore, pour enfants…"

 Pascal (Venantino Venantini) 

  • "Seulement, de nos jours, il y a de moins en moins de techniciens pour le combat à pied. L'esprit fantassin n'existe plus, c'est un tort."
  • "La psychologie, y en a qu'une : défourailler le premier !"

 La scène de la cuisine

Paul Volfoni : L'alcool à c't'âge-là !
Monsieur Fernand : Non mais c'est un scandale hein ?
Raoul Volfoni : Nous par contre, on est des adultes, on pourrait peut-être s'en faire un petit ? Hein?
Monsieur Fernand : Ça... le fait est... Maître Folace ?
Maître Folace : Seulement, le tout-venant a été piraté par les mômes. Qu'est ce qu'on fait ? on se risque sur le bizarre ?... Ça va rajeunir personne. (Il sort la bouteille)
Raoul Volfoni : Ben nous voilà sauvés.
Maître Folace : Sauvés... Faut voir !
Jean : Tiens, vous avez sorti le vitriol ?
Paul Volfoni : Pourquoi vous dites ça ?
Maître Folace : Eh !
Paul Volfoni : Il a pourtant un air honnête.
Monsieur Fernand : Sans être franchement malhonnête, au premier abord, comme ça, il… a l'air assez curieux.
Maître Folace : Il date du Mexicain, du temps des grandes heures, seulement on a dû arrêter la fabrication, y'a des clients qui devenaient aveugles. Oh, ça faisait des histoires !
(ils boivent prudemment)
Raoul Volfoni : Faut reconnaître... c'est du brutal !
Paul Volfoni : (les larmes dans les yeux) Vous avez raison, il est curieux, hein ?
Monsieur Fernand : J'ai connu une Polonaise qu'en prenait au p'tit déjeuner. Faut quand même admettre : c'est plutôt une boisson d'homme… (il tousse)
Raoul Volfoni : Tu sais pas ce qu'il me rappelle ? C't'espèce de drôlerie qu'on buvait dans une petite taule de Bien Hoa, pas tellement loin de Saïgon. "Les volets rouges"... et la taulière, une blonde comac... Comment qu'elle s'appelait nom de Dieu ?
Monsieur Fernand : Lulu la Nantaise.
Raoul Volfoni : T'as connu ?
(Monsieur Fernand lève les yeux au ciel)
Paul Volfoni : J'lui trouve un goût de pomme.
Maître Folace : Y'en a.
Raoul Volfoni : Eh bien c'est devant chez elle que Lucien "le cheval" s'est fait dessouder.
Monsieur Fernand : Et par qui ? Hein?
Raoul Volfoni : Ben v'la que j'ai plus ma tête.
Monsieur Fernand : Par Teddy de Montréal, un fondu qui travaillait qu'à la dynamite.
Raoul Volfoni : Toute une époque !

  • Les Tontons flingueurs, Michel Audiard, 1963, trbbrpht.jpg
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